Antofagasta

Nous y arrivons par l'interminable route 5 (route qui part du Sud du Chili pour se terminer au Canada ).

La ville est située aux bords de la mer et du désert, non loin des mines de cuivres et de nitrate de potassium.

Sur la route du désert juste avant d'arriver à Calama, se dressent au loin la cordillère des Andes enneigeuse ; le désert est toujours présent à perte de vue !

Nous rencontrons des villages du début des années 1910 désertés. Plus de travail, les mineurs sont partis voir ailleurs.

Le gardien que nous rencontrons ne comprend pas pourquoi nous déjeunons au pied de ce site si " Feo " (moche, vilain).... mais nous, nous trouvons justement ces petits villages remplis de nostalgie et de magie !

Sur cette route, nous découvrons la main du désert ainsi qu'une petite mine de turquoise sur le bord de la route non loin du tropique du capricorne.

Et là, les moqueurs, les médisants de la dernière fois se reconnaitrons ; éh oui, nous en avons trouver des pierres semi-précieuses si importantes à nos yeux !

Les locos nous font de grands appels de phares ... il n'est pas recommandé d'en ramasser.

Nadine récupère une vieille plaque d'immatriculation (offerte bien gentiment par un ferrailleur)... sa nouvelle collection commence !

Il faut savoir :

-- Les Chiliens ne peuvent pas aller au delà des études secondaires car après, toutes les écoles et universités sont privées donc, très peu de jeunes peuvent poursuivrent des études supérieures pour cause de manque d'argent....

-- Il est difficile de partir en vacances loin de la maison car les voyages à l'intérieur du pays coûtent chers.

Par contre, partir à l'étranger comme au Pérou ou en Argentine deviennent plus abordables, ceci dit, quand ils peuvent partir !
Un Chilien du centre du pays n'est jamais allé au Sud ou au Nord de son pays.

Il n'est jamais allé à Torres del Paine !!!

-- La durée du travail est selon la loi de 45 heures hebdomadaire.
Mais selon la loi car ici, le droit du travail existe vraiment sur les livres.

-- Au supermarché, les clients sont les rois. En bout de caisse, c'est une personne qui vous remplis les sacs... et il ne lésine pas sur la quantité de sacs !
A la station service, il n'est pas choquant de voir une femme vous faire le plein d'essence... l'automobiliste ne se sert pas seul. Comme nous il y a quelques années.

-- Nous l'avons fait : Le demi tour à la façon Chilienne sur l'autopista (autoroute). Alors que ce n'était pas la bonne sortie, le salarié du péage nous a demandé de reprendre la route .... en sens inverse !

Vous voyez, nous aussi nous pouvons le faire!

Suffit juste de serrer les fesses, bon exercice pour se raffermir les abdo fessiers !

-- Pour visiter une ville tranquillement, le plus simple c'est d'attendre l'heure de la sieste.
Ainsi, nous ne risquons pas de trop dépenser !

-- Pour bien répondre aux signes (des coucous) des Chiliens, voici un petit conseil : tenir le bras bien droit et faire pivoter le poignet comme si vous vouliez dire : mais il est fou en français !!!

.... Et Cybélia, ne va pas tarder à devenir une Dulce de Leche ; elle en mange une quantité vraiment importante et nous coûte du coup bien cher !